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olivier ribardiere

La galerie en atelier AROA expose du 13 septembre au 16 novembre 2013 photographies et peintures « l’oeuvre cachée de deux célébrités » Olivier Megaton et Olivier Ribardière.

 

Olivier Ribardière : regard sur l’enfance d’un photographe de mode renommé.

Son parcours→ Après avoir été le premier assistant d’André Berg, puis avoir collaboré au studio Pin Up avec les plus grands photographes du moment -Oliviero Toscani, Jean-Paul Goude, Peter Lindbergh, Gilles Tapie, Jean-François Jonvelle- Olivier Ribardière, depuis 20 ans, s’est imposé comme un des photographes de mode pour enfants les plus sollicités par les grandes marques, la publicité et la presse au niveau international : tels que Dior, S. Rykiel, Tommy Hilfiguer, Jacadi Parfum, Guess, Vogue, Disney, Kickers, Nivea, Marks and Spencer, Toys’R us, Aigle, Tartine et Chocolat, Lee Cooper….
Sa création artistique → Depuis trois ans, tout en travaillant entre la France, l’Espagne, l’Angleterre et les USA, il mène parallèlement un travail personnel, toujours sur le thème de l’enfance. L’idée de photographier des enfants, par le biais du portrait, résonne en lui comme une finalité logique. La naïveté de l’enfant lui permet d’exprimer des émotions vierges de tout préjugé.
Il a ainsi mené à maturité plusieurs séries de portraits, chaque série joue sur un registre très différent, le point commun étant une recherche de sens et de symbole réellement mise en scène. Une véritable composition dont la perfection du détail, de la lumière, du jeu de couleurs, confère à ses photographies, qui dépassent de loin la simple idée de portrait, le statut de tableau.
La première série, BLACK SHADOWS-1- a consisté à photographier des enfants « blacks » sur fond noir, le jeu d’ombre et de lumière venant juste souligner l’ovale ou l’arête du visage, une pommette, le volume d’une chevelure et, parfois, faire ressortir un maquillage traditionnel en pointillés blancs. Sublimation de la peau noire. Graphisme et mystère d’une véritable recherche esthétique très pure.

Par sa série RUSSIAN DOLLS-2- le photographe, en revêtant les enfants d’une tenue ethnique traditionnelle et accompagné d’un stylisme exigeant en matière de maquillage et d’accessoires, nous livre des portraits rappelant ceux de la peinture classique tel La princesse saxone de Cranach ou L’infante Marie-Marguerite de Diego Vélasquez ou, plus près de notre époque, Paul en arlequin de Picasso. L’enfant se révèle ici en majesté et donne une image intemporelle de l’enfance, très éloignée des nôtres.

Retour aux enfants d’aujourd’hui dont la série GUNS -3- propose une double lecture en jouant sur l’ambigüité de l’enfant face aux armes. Faire poser un enfant
tenant une arme en plastique, vêtu de ses vêtements quotidiens où se rajoute juste un accessoire cowboy ou bad boy, parvient à transformer son expression, sa
contenance, sa personnalité. Candeur apparente, cruauté potentielle, ces images émeuvent et gênent.

olivier ribardiere
Dans FALLEN IDOLS -4- le photographe nous livre des souvenirs d’enfance et de sa perception du bien et du mal. S’évaporant dans un fond blanc, ces évocations,
presque des esquisses, dans des tonalités de blanc/gris/noir rehaussés de touches de rouge, de la religieuse, du soldat romain, de la princesse ou de la
geisha, nous happent par le regard quasiment dévorant du modèle.
C’est la première fois qu’Olivier Ribardière présente sa création artistique.
Les photographies sont réalisées en numérique et tirées en 15 exemplaires par l’auteur lui-même sur papier mat fine art William Turner Hahnemühle.

www.olivier-ribardiere.com

Olivier Megaton : la peinture du réalisateur de Taken 2
Son parcours → Né le 6 août 1965, soit vingt ans jour pour jour après le bombardement d’Hiroshima (son nom d’artiste fait écho à la mégatonne, unité de mesure de la puissance de destruction des armes à fission nucléaire), Olivier Megaton est diplômé de psychologie et auteur d’une thèse sur l’évolution de la reconnaissance de l’icône. Dans les années 80, imprégné de la culture urbaine et des mouvements associatifs/alternatifs, il débute sa carrière de metteur en image en tant que peintre graffeur. Il expose ses oeuvres en France et parcourt le monde armé de ses bombes, faisant naître des centaines de visages, icônes colorées, sur les murs des cités.
Son esprit précurseur, en constante émulation, le conduit à découvrir un tout autre médium à peine dix ans plus tard. Encouragé par Jean-Baptiste Mondino, il opte pour l’image animée et avec tout autant de pugnacité commence une liste de courts métrages, clips, pubs , documentaires qui s’allonge considérablement et rapidement. Le milieu de la publicité lui offre l’opportunité de travailler pour Nike, Coca-Cola, Kinder, Fiat ou Audi. Il réalise aussi quelques programmes courts et des génériques d’émissions pour la télévision. En 2000, il sort son premier long métrage EXIT, sur lequel sera apposé le nom de Luc Besson avec lequel il entame une longue collaboration, puis il enchaîne très vite la SIRENE ROUGE, TRANSPORTER 3, COLOMBIANA et surtout TAKEN 2- appelé à dépasser le nombre d’entrées de tout autre film français aux Etats-Unis- qui lui valent une toute autre reconnaissance à un niveau international.Olivier Megaton
Sa création artistique →Aujourd’hui, loin de délaisser la peinture, il n’a cesse de faire évoluer sa technique picturale et, même si la bombe aérosol a laissé place aux encres et collages, notamment sur verre, ses visages et icônes modernes demeurent intacts et restent son centre d’intérêt majeur expressif. De MORISSON à STRUMMER, en passant par LENON, le CHRIST, PASOLINI, il capte les regards puissants de ces idoles qui interpellent le spectateur comme des acteurs figés dans le temps lanceraient un appel vers nous, comme un Wall of Fame de ces Unes de journaux musicaux.

Olivier Megaton
Après avoir présenté Jérôme Mesnager, retour du Street Art à la galerie AROA qui vous fait découvrir les oeuvres de cet homme passionné, mais discret, qui, de retour de Los Angeles, New-York ou Shanghai, dans son atelier d’Issy-les-Moulineaux, n’oublie pas qu’il est d’abord peintre.

Exposition du 13 septembre au 16 novembre 2013.
Vernissage jeudi 12 septembre

Galerie en atelier AROA
38 bd d’Inkermann
92200 Neuilly-sur-Seine

Ouvert les vendredis et samedis de 13H à 19H, les autres jours sur RV