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La Galerie Catherine et André Hug présente « AmericanDream » du 10 décembre 2015 au 16 janvier 2016.

« Depuis que Kodak a lancé en 1888 son célèbre slogan, Press the button, we do the rest, l’Amérique s’est équipée en appareils photos. Sur les 150 millions d’habitants qui peuplent les Etats-Unis dans les années 1950, un foyer sur deux possède un kodak dont il se sert au quotidien. Les photographies d’American Dream sont toutes prises en plein air, elles sont surtout en noir et blanc, sont bordées d’un liseret crénelé blanc ou crème sur laquelle parfois, le studio qui tire les photos a apposé la date, et où les amoureux comme Eileen et Gary ont inscrit leurs noms
d’une écriture malhabile.

 

Toute de format carré et sur chacune, une maison en arrière plan, une voiture et posant fièrement devant : un couple, une famille, des amis… Des photographies qui n’ont de prime abord d’autres objectifs que de témoigner d’un bonheur quotidien presque banal.
L’accession à la propriété, renvoie au mythe d’une liberté individuelle chère au rêve américain, est incarnée par ce pavillon quatre façades du lotissement et l’automobile. Ambigu, ce bonheur prétend se libérer par une mobilité accrue et l’émancipation des logements collectifs des centres urbains saturés et dans le même temps, se sédentarise au coeur du suréquipement de l’habitat si bien caricaturé par Jacques Tati dans le film « Mon Oncle ».

Dès 1949, William Levitt vend 7990$ des maisons de quatre pièces avec barbecue, machine à laver et télévision. Elles partent comme des petits pains. Construites en bois peint de couleurs variées, ces maisons à un étage, larges, confortables et fonctionnelles, ont souvent une allée, a sweeping driveway, sur le côté pour permettre d’atteindre la porte de la cuisine à l’arrière et d’y déposer les courses sans se salir les pieds. »

Galerie Catherine et André Hug
40, rue de Seine / 2, rue de l’Echaudé
75006 Paris
Plus d’infos
Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h30 à 19h00
Vernissage 10 décembre 2015 à 18h